QUI A PIQUÉ VOTRE CONFIANCE ?
L’ÉNIGME ENFIN RÉSOLU !
Je ne sais pas pour vous, mais moi, pendant des années j’ai pensé que le coupable de mon manque de confiance était mon père. Et quand j’ai traité et réglé mon problème en lien avec lui, j’ai eu des hauts et des bas par rapport à ma confiance et mon estime de moi. Alors j’ai trouvé un autre coupable : la société. Jusqu’au jour où ………
Je me souviens d’une cliente qui un jour m’a dit :
« Je ne comprends pas… Avant, j’étais confiante. Et maintenant, je le suis de moins en moins. C’est comme si on avait volé ma confiance. Qui a volé ma confiance ? »
Et en bon thérapeute, j’ai demandé :
« Et qui, ou quoi, pensez-vous, a volé votre confiance ? »
Et la réponse de cette cliente :
« C’est probablement à cause de mon père. C’est définitivement de sa faute parce que quand j’étais jeune, ……»
La quête
À une époque, moi aussi je me souviens m’être demandé qui avait piqué ma confiance… Je me suis trouvé toutes sortes de réponses. J’ai même pensé que je n’étais pas né avec. Pourtant, dans certains contextes de ma vie, j’avais de la facilité, il n’y avait aucun doute, j’avais confiance. Et dans d’autres, très peu ou aucune confiance. Par exemple, à l’adolescence, quand je jouais au football, j’avais une confiance inébranlable. En même temps, avec les filles c’en était pathétique tellement j’étais timide et je manquais de confiance. Avec mes amis, c’était facile, mais me faire de nouveaux amis… ouf, c’était difficile…
Plus tard, des choses ont changé. J’ai compris différentes choses qui m’ont permis de changer et de devenir plus « confiant » avec une meilleure estime de moi-même. Ce qui veut dire, entre autre, me donner la permission d’être qui je suis vraiment.
Quand j’ai commencé à travailler comme thérapeute, il y a de cela maintenant plus de 16 ans, quand les gens me parlaient de confiance, je n’avais aucune idée de quoi ils parlaient. Pour moi, la confiance était quelque chose de très abstrait.
À l’époque, quand je jouais au football, quand quelqu’un me disait qu’il faut être confiant pour jouer au football, je répondais : OUI ! En même temps, je n’avais aucune idée de ce qu’était la confiance. Est-ce que c’est un peu pareil pour vous ? On parle souvent d’être plus confiant, et vous, savez-vous c’est quoi la confiance, être confiant ?
Alors, comme thérapeute je me suis donné comme quête de comprendre et de définir c’est quoi la confiance. Et de cette quête, comprendre comment la confiance peut être des fois présente, et d’autres fois, presqu’absente. Et ce que j’ai découvert lors de cette quête m’a complètement renversé, choqué, bouleversé… changé et transformé !!!
Vous voulez vraiment savoir pourquoi vous manquez de ce qu’on appelle la confiance ?
Je vais vous expliquer ce que moi j’en ai compris après avoir vu et entendu des milliers de personnes qui sont venues me voir pour être plus confiants et avoir une meilleure estime d’eux-mêmes…
La Matrice Originelle
Commençons par le début… Il était une fois un spermatozoïde qui a fait la rencontre d’un ovule… Ils se sont tellement trouvés attirants un et l’autre qu’ils ont décidé de s’accoupler… Et comme un Big Bang, alors vous avez commencé à prendre forme… Après neuf mois de vie au paradis, vous avez été expulsé du paradis pour naître dans un univers qui va devenir infernal… Ça commence bien votre histoire, n’est-ce pas ?
À votre naissance, vous êtes complètement dépendant. Vous êtes autant dépendant pour vous faire nourrir, que du côté affectif.
En fait, pour moi, l’humain a trois besoins de base : Amour – Reconnaissance – Sécurité. Et comme la télévision qui a trois couleurs qui fait l’éventail de toutes les couleurs, alors c’est la même chose avec les besoins. Les trois besoins de base font l’éventail de tous les autres besoins.
Alors, vous êtes dépendant d’être comblé d’amour, de reconnaissance et de sécurité par maman et papa. Au début, maman et papa sont tout votre univers. Ils sont des dieux (même si des fois il y en a qui sont odieux). Être comblé des trois besoins de base est très très important dans l’étape de 0 à 6-7 ans. Et ce l’est encore plus entre 0 et 2 ans.
Pour chacun des enfants, il y a eu des manques au niveau des besoins. Peu importe la bonne volonté des parents, il y a des lacunes puisque chacun des enfants a des attentes par rapport comment l’amour, la reconnaissance et la sécurité doivent être comblés. Ce qui crée des besoins non-comblés chez l’enfant.
Que les besoins soient réellement non-comblés ou que ce soit le résultat d’attentes non-comblées, pour l’enfant, le manque est réel.
L’impact de ces manques, de ces besoins non-comblés chez l’enfant est à trois niveaux :
Niveau 1- Blessure émotionnelle :
Parce qu’il y a un besoin non-comblé… ou une combinaison de deux… ou des trois, que cela vienne de la mère ou du père ou des deux, l’enfant subit une blessure émotionnelle.
Niveau 2 – Image de soi-même :
Pour l’enfant, maman et papa sont des dieux. Alors s’il y a un manque, il en fait la conclusion que c’est de sa faute. Ça ne peut pas être la faute de maman ou papa. À trois ou quatre ans, un enfant ne peut pas regarder ses parents et dire : C’est de leur faute parce qu’ils ont des incompétences parentales. Non, l’enfant est complètement dépendant. Maman et papa sont les dieux de son univers. La seule conclusion possible pour cet enfant est : C’est de ma faute ! Il se culpabilise. Et la culpabilité, vous ne connaissez pas ça, n’est-ce pas ?
Et cet impact est beaucoup plus profond que vous ne pouvez l’imaginer. Parce qu’il se culpabilise, alors il se crée une image négative de lui-même. Il faut être un monstre pour ne pas réussir à être aimé de maman et papa. Et cette image négative va guider inconsciemment sa vie, toute sa vie. Comme votre image négative que vous avez conclue de vous-même quand vous étiez enfant qui guide présentement, inconsciemment, votre vie ; qui pourtant, est basée sur une donnée complètement erronée : la culpabilité…
C’est ça la conclusion d’un enfant. Il ne peut pas faire autrement. Il n’a pas toutes les données parce qu’il est complètement dépendant. Et cela est vrai pour tout le monde sur la planète, peu importe la race, la religion… Et c’est la même chose pour les extra-terrestres si à la naissance, ils sont dépendants (si les extra-terrestres existent, évidemment).
Des fois, vous êtes en contact avec cette image négative qui dirige inconsciemment votre vie. Par exemple, quand vous avez un discours interne négatif à propos de vous : Je suis con, un bon à rien. Jamais je ne vais réussir dans la vie, je suis trop stupide. C’est ce que j’appelle de l’auto-flagellation. Imaginez ce que l’on mérite de la vie si vous êtes un monstre dégueulasse ?
Niveau 3 – Solutions de survie :
Et le troisième niveau d’impact, ce sont les solutions de survie. On ne peut pas vivre avec l’idée que maman et/ou papa ne nous aime pas. Alors, il faut absolument trouver une solution pour se faire aimer. Et les solutions que l’on trouve pour se faire aimer en tant qu’enfant deviennent des schémas (patterns) quand on devient adulte.
Un exemple de schéma est de toujours dire « oui ». Si je dis toujours oui, alors on va m’aimer. Une autre solution est de prouver. Ces gens passent leur vie à prouver qu’ils méritent d’être aimés. Des personnes qui ont été abusées, ou vécu dans des environnements dangereux, vont souvent trouver des solutions en lien avec « disparaître » ou ne pas être vus, ne pas avoir l’attention sur eux.
Je me souviens d’une solution de survie d’une cliente. Elle m’a dit :
« Si je peux être entre la peinture et le mur, alors je vais me sentir bien. »
L’impact des solutions de survie est que vous ne pouvez pas ne pas l’appliquer. Vous allez être attiré vers des contextes et/ou des personnes qui vont vous permettre d’utiliser votre ou vos solutions de survie. C’est pour cela qu’il y a des schémas, des patterns, qui se répètent dans votre vie.
En passant, tout ce que l’on appelle les mécanismes de défense en psychologie sont des solutions de survie. Un des préférés des hommes, et qui devient de plus en plus fréquent chez la femme étant donné le style de vie actuel, c’est la rationalisation.
Alors, tant et aussi longtemps que vous ne vous libérez pas de votre ou de vos solutions de survie, vous allez continuer de vivre à peu près les mêmes choses, qui se répètent, avec des personnes différentes ou dans des contextes différents…
Pensez-y, il n’y a rien de plus fort que la survie, alors votre inconscient va vous diriger, inconsciemment, vers ces personnes ou ces contextes pour pouvoir appliquer votre solution de survie. Pour l’inconscient, il ne peut pas ne pas appliquer cette solution, sinon il meurt…
Une chose est certaine, dans toutes les solutions de survie qui existent, la conclusion première a été que vous ne pouviez pas être vous-même puisqu’on ne va pas vous aimer parce que vous êtes un monstre. Alors, la solution pour survivre est d’être tout ce qui n’est aucunement vous. Et de cette façon, vous allez survivre. Ce qui veut dire que vous commencez à être quelqu’un que vous n’êtes pas pour vous faire aimer, être reconnu et vous sentir en sécurité…
Et c’est le combat paradoxale de la vie. Si vous éteignez cette flamme, vous mourrez. Si vous enlevez les solutions de survie, vous mourrez… Et le plus curieux dans tout cela est que vous croyez vraiment cette partie qui s’est construite à partir d’une donnée complètement erronée. Cette partie qui se maintient seulement avec l’illusion de culpabilité à cause de la dépendance. Et vous croyez, aujourd’hui, que vous êtes vraiment indépendant alors que vous êtes encore l’esclave de cette image négative de vous ?
Alors, qui a piqué votre confiance ?
C’est votre image négative, celle que vous avez construite de vous-même quand vous étiez enfant. C’est cette partie de vous-même qui est coupable. Et en fait, une chance que c’est cette partie de vous qui est coupable. Une chance que ce n’est pas quelqu’un d’autre qui a piqué votre confiance. Sinon, vous seriez obligé de la trouver et de lui demander de vous la remettre.
Et pourtant, aujourd’hui, votre manque de confiance est le signal que dans le plus profond de vous-même, cette flamme de qui vous êtes vraiment veut commencer à prendre de plus en plus de place, redevenir la personne que vous êtes vraiment… et en même temps, cette image négative inconsciente, laquelle vous croyez vraiment être qui vous êtes, vous en empêche.La solution en soi est simple. C’est de transformer l’image négative inconsciente de vous-même, en une image positive. Et comment ?
Vous avez aussi présentement une image positive de vous-même. Vous pouvez l’amplifier de plus en plus… pour quelle prenne de plus en plus de place… et en laisser de moins en moins à l’image négative… C’est une solution, quand même efficace, mais l’image négative va toujours être présente…
Souvenez-vous de ceci, l’image négative inconsciente que vous avez de vous-même, qui dirige présentement votre vie sans même que vous ne le sachiez, est construite sur une donnée complètement erronée, la culpabilité. Elle se maintient par la culpabilité. Éliminez la culpabilité de votre vie et cette image négative va se désintégrer complètement…
Enfin commencer à vous choisir… pour commencer à être plus confiant !
Et qu’est ce qui va rester ? VOUS… L’ÊTRE QUE VOUS ÊTES VRAIMENT !
Et c’est à ce moment que vous allez être capable de VOUS CHOISIR en toute CONFIANCE. C’est à ce moment que vous allez avoir une meilleure ESTIME de VOUS parce que VOUS allez VOUS CHOISIR… Et naturellement, VOUS allez vous AIMER parce que VOUS allez VOUS CHOISIR…
Il n’y aura même plus de problèmes de confiance puisque vous allez avoir la CERTITUDE que vous pouvez accomplir et réaliser tout ce que vous voulez, seulement dans la mesure où vous allez VOUS CHOISIR…
J’ai maintenant trois questions pour vous :
Je me demande en quoi cet article a été maintenant utile pour vous ?
De quelle façon vous allez en bénéficier pour que vous puissiez commencer… maintenant… à être plus confiant et avec une meilleure estime de vous-même ?
Qu’est-ce que vous allez maintenant commencer à appliquer… avec certitude… dès maintenant ?
P.S. – Vous pouvez me le faire savoir en laissant un commentaire au bas de cet article.
P.S.S. – Si vous aimez cet article, partagez-le avec vos amis(es) !!!
Merci Michel pour ce bel article.
Bonne journée à toi
Robert
Comme je crois aux ondes, j’ai reçu cette note comme un cadeau de l’Univers alors que je m’interrogeais sur la force d’une confiance retrouvée en la Vie mais pas réellement en mes capacités face aux autres. Il y aurait beaucoup à dire mais j’ai énormément apprécié votre message. J’ai été toute mon existence déchiré entre l’image que je devais donner et l’impossibilité de vivre socialement mon identité : maltraitance physique et psychologique grave, agressions sexuelles niées, abonnement aux échecs et à l’ostracisme familial acharné. Ma confiance réside actuellement dans des choix exclusivement en fonction de l’instant qui se présente. Merci. Je tente de me soigner et de laisser venir les émotions que j’ai dû ignorer si longtemps. Je n’arrive pas encore à les détecter excepté par les douleurs fantômes qu’elles m’envoient mais quant à les identifier, c’est encore tout un travail !!!
Très bon article Michel. Je reconnais ta simplicité et ton efficacité.
Merci
Effectivement Michel, la simplicité de tes explications n’en reste pas moins étonnamment efficace.
Je fais un parallèle avec la process communication concernant les ‘solutions de survie’ que tout un chacun met en place; que l’on soit travaillomane, ou persévérant, ou rêveur, ou promoteur, ou empathique, ou rebelle, on développe des réflexes pour chacune de ses types de personnalité:
° sois parfait
° sois fort
° fais plaisir
° fais effort
cela pour répondre à nos besoins psychologiques fondamentaux.
Et c’est vrai que ces mécanismes de survie sont automatiques, et mis en place face à notre auto-culpabilité.
Se dire vraiment que nous sommes coupables de rien me semble être une solution viable.
Merci encore Michel pour cette réflexion pragmatique.
Ma 1ère lecture de votre texte s’est heurtée aux quelques fautes qui le parsèment. Cette exigence du respect des règles grammaticales n’est autre qu’un héritage de parents aimants mais enseignants. Quel magnifique effet miroir que vous me proposez là ! Involontairement !?
Le niveau d’exigence qui est le mien aujourd’hui s’est construit sur un paradigme moralisateur selon lequel ne pas atteindre le niveau visé est fautif. Revenir avec une mauvaise note, c’était ne pas mériter la reconnaissance et l’amour de mes parents. J’ai su depuis tirer parti des échecs, mais le chemin est encore long.
Merci.
Il m’aura fallu 5 minutes d’une lecture attentive pour remettre en perspective 50 ans de lecture et 30 ans de pratique assidue de méditation transcendantale sur la compréhension de « mon moi-même »…Vous arrivez à point nommé cher Monsieur. Un tel article pour un 1er de l’an 2016 c’est un cadeau du ciel: c’est la « shut » dont j’avais besoin pour poursuivre mon parcours. Comme disait Einstein: Dieu ne joue pas aux des, il n’y a pas de hasard! La syncronicite existe selon Carl Jung. Je conserverai ce texte précieusement et le relirai au besoin!
Merci pour cet article. Certains éléments ont fait échos en moi. Cependant je m’interroge sur le regard des autres sur ce nouveau Moi crée et notamment celui de la famille qui a tendance à s’obstiner pour reposer le cadre et le regard de ce qu’elle connaît et empêcher l’évolution naturelle et spontanée de l’Individu en reconstruction ou reconstruit … Article à méditer donc…
Merci pour cet article, il arrive à un bon moment!
Prendre quelque temps pour mieux se choisir et de s’aimer c’est un bonheur à partager avec les gens qui nous entourent, se choisir c’est aussi ça aimer!
Se reconnaître et savoir se faire reconnaître implique aussi un investissement lié aux résultats selon l’ amour, l’ amitié, personnel et professionel. À nous de prendre des risques parfois calculés, parfois subjectif, pour en bénéficier son plein potentiel. C’ est un chemin de parcours de réussite et parfois d’ échèc selon tout les plans.
bonjour, voila un texte qui parle beaucoup aux personnes qui ont du prendre cette direction, mais en regardant les réponses, je remarque que la plupart le savent déjà, et j’en fais partie aussi, avec le temps la défense mise en place est redoutable et les fois ou j’ai ouvert une brèche, la trahison m’attendais , donc me voilà coincé entre ma prison salvatrice et si j’essaye de m’échapper ont m’attend pour me poignarder en plein coeur.alors je retournes dans mes murs et je fais doubler la garde et avec le temps qui passe la muraille est tellement haute qu’il est impossible d’y rentré mais aussi très compliquer d’en sortir du coup. J’ai l’espoir de pouvoir sortir ou je finirai coincer dans ma propre stratégie dont je suis conscient,mais l’inconscient est sans pitié,invisible,très puissant et tellement irréfléchi
Ma confiance je l ai bâti sur une perte de confiance très profonde, meme sur une perte de personnalité que j ai pu retrouvé grâce à mes amis de longues dates qui eux me connaissaient bien et qui ont su me confirmer que j etais quelqu’un de confiance donc se recentrer sur ses capacités et se faire confiance
Merci pour cet article. Il m’a permis de me réaligner pour l’année 2016.
Merci pour ce beau cadeau de nouvelle année, c est un message d espoir qui tombe à poing nommé il n y a sûrement pas de hasard
je vous exprimerais volontiers tout l’intérêt que m’a apporté votre article, mais comme d’habitude, tout le monde se fiche de mon avis…
Je vous remercie très sincèrement pour ce texte d’une grande justesse.
Tous mes vœux pour cette nouvelle année.
Merci pour cet article qui me conforte dans l’idée de l’estime de soi et qui va me permettre d’aider ma fille de 26 ans qui a un réel manque de confiance,en m’appuyant sur vos arguments.
Voilà ce qu’on appelle mettre le doigt sur le bobo. Moi aussi, je sais que ma confiance est partie. De temps en temps elle se montre le bout du nez. Et c’est là que ta femme couche avec ton meilleur ami. Ton super à la job te blâme pour quelque chose que quelqu’un d’autre a fait et te remet une lettre. À chaque fois que c’était parti pour s’améliorer une nouvelle masse tombait… Je vais relire encore… À 11 ans j’ai voulu mourir, j’en suis pas revenu encore… Je suis pas certain que l’Univers entier ne m’en veux pas pour quelque chose… Je m’en sent coupable…. Je vais relire…
Courage. Ne baisse surtout pas les bras. J’ai 67 ans et j’ai fini par comprendre d’où venaient toutes mes peurs et mon insécurité. Je peux tout simplement de confirmer qu’il est possible de retrouver cette personne en soi-même et lui permettre de vivre pleinement. Assure-toi de t’entourer de personnes positives qui te respectent et t’encouragent. Tiens-toi loin des personnes toxiques qui t’empêchent de t’affirmer, qui te jugent, qui essaient de te convaincre, qui te font peur… Change les relations que tu côtoies et fréquente les personnes qui te ressemblent, qui ressemblent à la personne que tu es vraiment. Sache que je travaille encore sur moi-même et je le ferai toujours mais je suis maintenant une personne heureuse et fière de mon progrès. C’est donc possible pour toi aussi de te retrouver. Fais-toi confiance et comme tu l’as écris « relis »… Bonne route…
En ce début 2016, je découvre votre article, Michel, et vos échanges, vos commentaires qui me touchent profondément et qui me remplissent de joie et d’optimisme.
La confiance en soi se fonde sur l’acceptation de soi, sur l’accueil de ce que nous sommes tels que nous sommes, avec nos émotions, nos blessures, nos qualités et nos faiblesses.
Sur la capacité à prendre soin de soi pour pouvoir se guérir des « accidents » du passé : s’écouter et s’accepter tels que nous sommes en accueillant nos émotions et leur donnant un sens pour pouvoir être présent aux autres, les écouter, les accepter tels qu’ils sont avec leurs qualités et leur limites, leurs émotions, leur savoir être, leur « être dans le monde ».
Je souhaite partager ces deux citations avec vous, la première de Carl Rogers, la seconde de Richard Bach :
« Lorsque je m’accepte moi-même tel que je suis, alors je peux changer; c’est là un bien étrange paradoxe », et pour conclure « Il ne t’est jamais donné un désir sans le pouvoir de le rendre réalité »…
Et pourquoi pas en 2016 ?
Magnifique commentaire!
Merci pour cet article , je le conçois comme un merveilleux cadeau illuminant.
J’espère qu’il sera lu par un maximum de personne car il permet de se recentrer et de se poser les bonnes questions sur soi.
Merci
Merci pour ce résumé simple et didactique d’une réalité extrêmement complexe et immensément décrite dans la littérature et les médias.
Merci pour ce nécessaire rappel qu’un début de pardon à soi-même peut s’initier par le choix que nous pouvons faire de nous désengager de notre identification inconsciente à nos parents.
Merci pour votre message qui nous rappelle à notre responsabilité complète et entière dans le choix qui nous est donné de porter notre regard au delà du seul éclairage apporté par notre conscience. Car en effet, pour changer, il nous faut chaque jour apprendre à voir autrement et nous guider, avec respect et humilité, aux frontières de la zone que nous croyons celle du confort et de la sécurité.
Je me permettrai seulement de citer Jean Monbourquette (Apprivoiser son ombre) pour rappeler que « certains complexes résistent à toute tentative d’assimilation consciente » et que dans une stratégie visant à apprivoiser son ombre, il faut se garder de toute précipitation pour ne pas courir le risque de surcharger la barque et de couler.
Alors, encore merci pour votre texte qui nous apporte la permission de croire possible notre propre changement, tout en ayant à la conscience que nous nous engageons là sur un chemin peuplé de croyances et de craintes toutes plus imaginaires que faussement dangereuses.
Merci Michel pour cet article
je me suis retrouvé dans cet article. je vais prendre acte. Merci
Bonjour,
Oui c’est un article très intéressant..mais si la solution était aussi simple que cela, ce serait bien utile et bien plus facile de redevenir soi!
Mais comment faire quand tous ces systèmes de survie vous ont façonné de manière inconsciente et ce pendant de très longues années.
Pour ce qui me concerne, je ne sais même pas où j’ai mis ces instincts de survie cachés au plus profond de moi, je ne sais donc pas comment les trouver ni m’en débarrasser.
Hormis la confiance en soi, il y a aussi, celle que je n’arrive pas à donner aux autres…
Pourtant je n’ai pas une image complètement négative de moi mais il est vrai que je ne vois ce que les autres voit de moi ou en moi…
Bref! il y a encore beaucoup de travail
Nadiva
Votre article est très intéressant mais la dure réalité de la vie est tel que peut importe vos efforts de vous en sortir si votre entourage ne vous permet pas d’être vous même en vous aimant rien ne sera possible pour vous. Pour vous reconstruire vous devrez tout quitter pour apprendre a vous aimer.
Merci Michel pour cet article qui explique un mécanisme qui se met très tôt en place et empoisonne la vie de beaucoup. Il m’amène à une remarque: est ce pour cela que parfois nous avons l’impression d’un profond décalage entre le regard que nous posons et celui que pose les autres sur nous? Et ceux qui ont confiance en eux peuvent-ils ressentir le manque de confiance que leur interlocuteur a? Et est-ce là que démarre la manipulation des sûrs d’eux ou de ceux qui projettent leur manque de confiance en eux ?
Michel Gagné
Que la certitude et l’amour inconditionnel de vous-même soit avec vous !!!
La lecture de votre article ; une réalité pour chacun d’nte nous/
Nos valeurs, notr approche du monde, une culture acquise des les premières années.
Toy aou tard, aux hasard de a cie, un déclencheur externe activera ces vecteurs. Ni=ul ne peut saviir quelle sera sa reactu=ion.
Avec des mots simples , vus acez décrit ce qui constitue les bases de tout u chacun ( les bonnes heurtement, les mauvaises ou plutôt une approche erronée du à un vécu non exprimé remontant parfois très tes loin dan notre enfance.)
Savoir prendre du recul, analyser et extérioriser cela, personnellement une de mes plus grandes difficultés. Je me reconnais complètement dans cet article que je vais des à présent sauvegarder et encadrer pour me rappeler à l’avenir qu’il nous faut TOUJOURS revenir aux bases pour gérer les conflits, les critiques, le stress.
merci pour cet exercice rédactionnel
Merci
Bravo et merci pour cet article qui permet de comprendre pas mal de choses et d’expliquer certains de nos comportements…
Ce que je retiens principalement, c’est l’importance extrême du rôle des parents pour l’avenir de leurs enfants… Combien connaissent les principes que vous venez de nous exposer Michel ? Combien de vies mal vécues par cette méconnaissance des besoins fondamentaux des enfants ? Peut-être un programme de formation-sensibilisation des jeunes / futurs parents (planning familial ?) pourrait contribuer à donner une meilleure vie à nos futures générations…
Thierry Millet.
J’aurais tellement de choses à dire en réponse à votre magnifique texte, tellement simplement et clairement écrit. Je me reconnais totalement dans ces écrits et depuis quelques années je travaille sur moi-même, avec de l’aide évidemment. J’ai enfin compris et assumé, à 67 ans, qui j’étais vraiment et j’ai pris de grandes décisions, j’ai fait d’énormes changements dans ma vie pour plonger directement et avec confiance (malgré mes peurs) dans mon vrai « MOI ». J’ai un projet en gestation, soit de donner des conférences et après avoir lu votre article et les réponses de toutes ces personnes qui vous sont reconnaissantes, ce rêve que j’ai depuis si longtemps d’oser parler en public, devient de plus en plus vivant. Je suis en formation en ce moment pour surmonter ma « peur » de parler en public et j’ai pris la décision de continuer dans la poursuite de mon rêve. L’écriture d’un livre fait partie de mes projets également puisque je n’osais pas, par crainte de ne pas être appréciée, aimée et par peur de blesser… Merci pour ce magnifique exposé sur la confiance. Ça m’a fait un énorme bien de vous lire et je vous relirai encore c’est certain…
Bonjour à tout.e.s,
Merci beaucoup pour cet article et pour tous les commentaires, ça tombe exactement au bon moment, je suis très impressionnée, et oui moi aussi je suis certaine que les choses n’arrivent pas au hasard.
Je vais le partager avec certains ami.e.s et le relire plusieurs fois, oui le garder sous la main pour y revenir plusieurs fois, car comme plusieurs d’entre vous le disent si justement, c’est un travail qui est long.
Un grand merci !!!!!
Lucia
merci pour cet article qui nous bouscule et nous fait réfléchir à « Nous aimer » !
Très bien l’idée du monstre construit par les projections parentales et la culpabilité qui s’en suit. Libérons nous de nos maxi-monstres !
ça me parle.