Comment je me suis finalement évadé…

de la prison !

 

Vous n’allez peut-être pas me croire, mais j’ai été enfermé en prison pendant plusieurs années. J’ai même été en liberté conditionnelle à quelques reprises, mais pour finalement y retourner aussi rapidement que j’ai gouté à la liberté.

 

Finalement, j’ai réussi à m’en évader… et je vis la liberté !!!

 

Faites-vous partie de la majorité de ceux et celles qui sont en prison sans même le savoir ?

Voulez-vous savoir de quoi vous êtes prisonnier ?

Et si je vous montre un chemin pour vous en évader, êtes-vous assez curieux à savoir comment ?

 

 

Je ne comprends pas… On dirait que plus que j’essais d’être confiant, plus je m’enfonce dans le manque de confiance… Et ça détruit complètement l’estime que j’ai de moi-même !

J’en ai assez ! Ça ne peut plus durer comme ça…

Dites-moi, qu’est-ce que je dois faire pour que ça change ?

 


 

 

Se battre

Qui n’a pas entendu que la Vie est une jungle. Que seul les plus forts survivent. Qu’il est important d’être le, ou la, meilleur ?

Pendant une longue période de ma vie, la Vie était un combat…

À 17 ans, suite à un accident de vélo, j’ai eu à me battre pour recommencer à marcher normalement et courir pour continuer mon rêve de jouer au football professionnel…

Au football, c’était un combat tout au long du camp d’entrainement de faire sa place dans l’équipe… Un combat de garder sa place… Et à chaque partie, un combat contre l’ennemi…

À chaque matin de se réveiller à continuer de se battre pendant la période de souffrance à la fin de l’adolescence et de la vingtaine à avoir confiance en soi et me valoriser pour avoir une meilleure estime de moi-même…

Chaque jour suivant ce que je considérais être la pire erreur de ma vie, était un combat contre moi-même à essayer de me prouver que j’étais une bonne personne… C’étais un lourd combat de reprendre confiance en moi, d’avoir une estime positive de moi-même en changeant l’image négative qui c’était installé… Et en même temps, tout un combat pour trouver de la motivation à sortir de la dépression qui s’en est suivi…

Au travail, ce fut des combats pour prouver que je méritais mon poste, et de garder mon emploi…

Comme travailleur autonome, il y a eu les combats pour se positionner dans le marché, de prouver ma valeur et de trouver des clients.

J’étais un guerrier fier, fort et vaillant… J’étais un guerrier qui devenait de plus en plus fatigué de se battre, jour après jour… À la fin, j’étais un guerrier épuisé, à peine capable de pendre son épée pour continuer le combat… À la fin, incapable de me battre, chaque coup me transperçait profondément… Et pourtant, le souvenir du guerrier fier, fort et vaillant me gardais debout et me motivais à vouloir continuer à me battre… tout en continuant de souffrir de plus en plus, à chaque coup…

La société valorise beaucoup les guerriers. Laissez-moi refaire ma phrase parce qu’il y a une nuance qui est très importante… La société valorise beaucoup les guerriers vainqueurs de leurs combats.

Et pendant longtemps, j’y ai adhéré aveuglement. Le combat m’a bien servi. J’ai avancé dans la vie. Par contre, il y a toujours un prix à payer à combattre. Personne ne gagne. Tout le monde y perd. Et il y a toujours quelqu’un de plus fort, prêt à vous combattre.

Et vous le savez puisque vous êtes dans ce même cercle vicieux…

C’est une roue qui tourne depuis que le monde est monde. Regardez autour de vous la quantité de combats qui se déroulent… Les chicanes de familles, de couples… Dans les cours d’école à savoir qui est le plus fort… Dans les classes à savoir qui est plus intelligent… Qui va réussir à se faire engager dans une entreprise… Qui va gagner la médaille d’or… Les entreprises qui se font la compétition pour avoir les mêmes clients… Quel pays est le plus fort pour régner sur la planète…

Il n’y a rien qui a changé depuis le début de l’histoire de l’humanité. En fait, c’est faux. Il y a une chose qui a changé. La technologie utilisée pour être les plus forts a évolué. La mentalité humaine est la même. Que le plus fort gagne… Et pour être le plus fort, il est essentiel de démontrer sa force en sortant le vainqueur des combats…

C’est ce qui m’a emprisonné pendant des décennies. C’est ce qui vous emprisonne.

 

La prison

Vous avez certainement déjà entendu l’expression :

Ce que vous résistez, persiste !

Comme plusieurs expressions qui existent, elles représentent une réalité. Par contre, est-ce que cette expression vous donne la clé de quoi faire, et comment faire le quoi à faire ?

En même temps, cette phrase donne une piste importante :

Arrêter de résister !

Mais arrêter de résister à quoi ?

Résister veut soit dire de maintenir ou de s’opposer. Je ne crois pas qu’une personne en souffrance veut consciemment maintenir sa souffrance. Elle s’y oppose. Elle veut que ça change dans sa vie. Alors un combat commence pour vous libérer de la souffrance…

Connaissez-vous le principe de l’effet inverse ?

Vous n’avez aucune idée de l’impact dévastateur de ce principe sur votre vie. C’est une prison qui vous enferme dans une boucle sans fin.

C’est une réaction normale de vouloir combattre. D’ailleurs, c’est ce qui nous est enseigné. Battez-vous et soyez fort… et vous allez être récompensé…

Pensez aux différents combats que vous avez entrepris dans votre vie… Vous en avez vraiment gagné combien ? À quel prix ? Est-ce que s’en valait vraiment la peine ?

Quand vous êtes vraiment attaqué et abusé, il est important de vous battre pour vos droits. Je suis le premier à l’approuver dans ces contextes. Mais dans les autres contextes, est-ce vraiment nécessaire ? Êtes-vous vraiment attaqué ?

Le principe de l’effet inverse est :
                                            Plus vous le voulez, moins vous l’avez !

 

Et vous l’avez déjà vécu, n’est-ce pas ? Quelque chose que vous vouliez vraiment régler… Vous y avez mis beaucoup d’effort… Curieusement, plus vous avez fait des efforts, plus le problème s’intensifiait et s’amplifiait…

Combien de fois des clients et clientes sont venus me voir en mentionnant que plus ils combattaient leur manque de confiance et d’estime d’eux-mêmes, plus ils avaient l’impression que les niveaux de manque confiance et d’estime s’intensifiaient de plus en plus. Du coup, ils se rabaissaient et se sentaient de moins en moins capable d’être confiant et d’avoir une belle estime d’eux-mêmes. De plus, l’image qu’ils avaient d’eux-mêmes devenait de plus en plus négative…

Ne trouvez-vous pas que ça ressemble à une prison de souffrance ?

 

La boucle sans fin de la souffrance

Alors, pour mieux comprendre la phrase « ce que vous résistez… persiste », changeons seulement un mot. Pas n’importe lequel, le mot clé :

                                               Ce que vous combattez… persiste !

 

Alors, plus vous combattez, plus vous vous enfermez dans une prison de souffrance.

C’est curieux… On vous enseigne de vous battre. Que la meilleure façon de s’en sortir est de se battre. Et pourtant, plus vous vous battez, vous provoquez une réaction contraire. C’est vraiment curieux, n’est-ce pas ?

Émile Coué, psychologue et pharmacien français du début du 20ième siècle, auteur d’une méthode de guérison et de développement personnel la « Méthode Cloué » fondée sur l’autosuggestion, disait que lorsqu’il y a conflit entre l’imagination et la volonté, c’est toujours l’imagination qui l’emporte.

La volonté, c’est le domaine de l’esprit conscient. C’est votre mental, votre rationnel issu du cortex cérébral.

Vouloir être plus confiant avec une meilleure estime de vous-même est une décision du conscient. Vous voulez avec la meilleure volonté au monde, mais…

Il y a une ou des programmations enregistrées dans votre inconscient. Et si vous avez lu Qui a piqué votre confiance, vous vous souvenez que le manque de confiance et d’estime est le symptôme de l’image négative que vous avez de vous-même.

Cette image négative est une programmation, un système de croyances profondément installé dans votre esprit inconscient. L’inconscient est comme le disque dur d’un ordinateur, tout y est enregistré.

Et pour être en mesure de transformer une croyance, vous devez passer par l’esprit subconscient. Le subconscient est ce qui gère tout les différents systèmes, à tous les niveaux : physique, émotionnel et mental. Le subconscient est ce que Coué appelle l’imagination.

Quand vous voulez être plus confiant et avoir une meilleure estime de vous-même, ceci déclenche un mécanisme qui protège le système déjà mis en place : l’image négative de vous-même. Alors, une résistance est déclenchée. Cette résistance active la programmation de l’image négative de vous-même de manque de confiance et d’estime, et l’amplifie. En même temps, le subconscient vous envoie un signal et vous dit :

Non… non… non… Tu n’as rien compris… Tu ne peux pas être confiant et avoir une bonne estime de toi puisque tu es cette image négative !

 

Peut-être que vous avez déjà expérimenté ce genre de situation…

Vous devez prendre la parole lors d’une réunion. Vous commencez à être nerveux, et même à transpirer… Vous vous répétez que vous êtes calme, relax et détendu… Vous voulez être calme, relax et détendu.

Pourtant, c’est la nervosité qui semble prendre le dessus. Et plus vous vous dites que vous êtes calme, relax et détendu, plus vous êtes nerveux…

Ce n’est pas la nervosité qui prend le dessus. C’est le subconscient qui vous rappelle que votre programmation est d’être nerveux lors de ce contexte. Et plus vous voulez le contraire, plus le subconscient vous le rappelle en intensifiant la sensation de nervosité…

Le subconscient ne fait qu’exécuter la programmation installée dans l’inconscient.

 

Alors la situation est simple…

Plus vous combattez consciemment, plus le subconscient va intensifier la programmation installée dans votre inconscient. En même temps, vous amplifiez et intensifiez la résistance. Et parce que vous amplifiez et intensifiez la résistance, alors plus la programmation négative s’intensifie. Ce qui veut dire que plus vous allez continuer de souffrir en intensifiant la programmation négative…

 

La solution

Ce que vous acceptez, vous en avez le pouvoir de le transformer !

Souvenez-vous de cette phrase. C’est une clé importante.

Je sais que je l’ai déjà mentionné auparavant, l’importance de l’acceptation. Pourtant, la majorité des personnes l’oublient. Et puisque la mère de l’apprentissage est la répétition, alors je le répète…

Ce que vous acceptez, vous en avez le pouvoir de le transformer !

 

Exemple 1 :

Prenons l’exemple d’un chien qui veut entrer dans la cuisine. Vous ne voulez pas qu’il entre. Vous avez fermé la porte. Le chien gratte et pousse la porte, jappe… Vous résistez, mais le chien persiste…

Si vous acceptez que le chien entre dans la cuisine, alors vous lui ouvrez la porte. C’est seulement à partir de ce moment que vous pouvez commencer à l’entrainer à changer sa façon d’être et à bien se comporter. Par exemple, vous pouvez lui montrer à s’asseoir et être calme, ou à se coucher.

 

Exemple 2 :

Prenons un autre exemple. Un enfant fait une crise. Si vous êtes parent, vous savez très bien que de punir l’enfant ne fonctionne pas très bien. L’enfant va continuer sa crise. Si vous décidez de capituler face à une crise, vous savez qu’il va réutiliser cette stratégie pour avoir ce qu’il veut. Un ou l’autre ne fonctionne pas très bien.

Supposons que vous acceptez la crise et que vous lui dites :

C’est vraiment une belle crise que tu fais présentement…

Est-ce que tu peux en faire une plus belle ?

Est-ce la meilleure crise que tu peux faire ?

Qu’est-ce qui se passe, maintenant ?

Imaginez la surprise de l’enfant… Vous venez d’augmenter considérablement les probabilités que l’enfant arrête sa crise, et ensuite commence à vous expliquer qu’est-ce qui se passe…

 

Alors, comment commence l’acceptation ?

Comment est un vétérinaire quand on lui apporte un animal blessé ? Comment parle t-il à l’animal ? Quel attitude a t-il avec l’animal ?

Comment êtes-vous avec un animal blessé ? Comment lui parlez-vous ? Dans quelle attitude êtes-vous avec cet animal ?

Comment êtes-vous avec un enfant blessé ? Comment lui parlez-vous ? Dans quelle attitude êtes-vous avec cet enfant ?

Que ce soit un animal ou un enfant, vous lui parlez avec douceur et avec bienveillance, n’est-ce pas ?

Et même que vos gestes sont en douceur pour ne pas lui faire plus de mal…

En même temps, vous le rassurez, n’est-ce pas ?

Vous êtes dans un état d’esprit que votre cœur est complètement ouvert, et que votre seule intention est le bien-être de cet animal ou de cet enfant, n’est-ce pas ?

 

Quand vous manquez de confiance et d’estime envers vous-même…
Quand vous êtes dans cette image négative de vous-même…
Comment êtes-vous… avec vous-même ?
Comment vous parlez-vous ?
Dans quelle attitude êtes-vous… avec vous-même ?

 

Vous voulez vous évader de la prison de la souffrance de manque de confiance
et d’estime de vous-même ?
Alors, l’acceptation commence par arrêter de vous battre…
Et d’être dans la douceur et la bienveillance envers vous-même…
Avec votre cœur tout grand ouvert avec la seule intention de votre bien-être !!!

 

 

J’ai maintenant trois questions pour vous :

Je me demande en quoi cet article a été maintenant utile pour vous ?

 

De quelle façon vous allez en bénéficier pour que vous puissiez commencer… maintenant… à être plus confiant qui est certitude, avec une meilleure estime de vous-même qui est amour inconditionnel de soi ?

 

Qu’est-ce que vous allez maintenant commencer à appliquer, dès maintenant… pour finalement vous évader de cette prison ?

 

P.S. – Vous pouvez me le faire savoir en laissant un commentaire au bas de cet article.

 

P.S.S. – Si vous aimez cet article, partagez-le avec vos amis et amies !!!

 

 

Michel Gagné

Que la certitude et l’amour inconditionnel de vous-même soient avec vous !!!

 

 

© Michel Gagné et T.O.P.P. Confiance et Estime de Soi – 2016