3 secrets d’athlètes, secret des athlètes !

 

Pour les athlètes, la certitude est absolument essentielle.

Les aspects psychologiques, émotionnels et mentaux 

représentent plus de 80 % de leur performance.

 

Alors, venez découvrir les 3 clés de la certitude des athlètes.

 

 

J’ai complètement perdu confiance en mes moyens. Je n’ai aucune idée de ce qui s’est passé. Tout allait bien… et tout d’un coup, tout est difficile.

Tout me demande des efforts, j’ai peur de ne pas réussir ce qui est le plus simple à faire… Alors j’hésite beaucoup, et mon coach n’arrête pas de m’engueuler…

Je ne sais plus quoi faire… Aidez-moi !

Il a commencé à pleurer. Je lui ai demandé :

            Qu’est-ce que vous voulez qui se passe ? 

Et sa réponse :

La compétition est dans deux jours… Je veux retrouver ma confiance ! Je l’ai complètement perdue…

 


 

J’ai accompagné plusieurs athlètes au niveau psychologique au cours de mes 16 ans de carrière comme thérapeute. C’est un univers que je connais bien puisque le football a été 14 ans de ma vie. À cette époque, mon rêve était de jouer au football professionnel. J’ai joué jusqu’au niveau semi-professionnel américain. Alors, j’ai une bonne idée comment accompagner un athlète au niveau psychologique.

Je me souviens lorsque j’ai commencé l’université, j’étais dans une période de doute et d’insatisfaction totale face au football. J’avais été invité à un camp d’évaluation d’une équipe professionnelle, et l’expérience que j’y ai vécue a été complètement décevante. Je venais de réaliser que les athlètes étaient traités comme des morceaux de viande numérotés.

Je le savais pour d’autres sports, mais j’étais dans une illusion que c’était différent au football. Mon rêve de devenir joueur professionnel a pris toute une douche froide. Alors j’avais décidé de prendre une année sabbatique de football pour réfléchir à mon avenir d’athlète…

Dans les dernières années que j’avais joué au niveau collégial, le football était devenu comme aller au travail, comme un business. Je voulais absolument atteindre mon objectif, alors je travaillais fort pour y arriver. Tout était calculé comme un homme d’affaires calcule l’investissement versus le retour. Autant j’en étais passionné, autant j’avais perdu l’essence de pourquoi j’aimais tant jouer au football.

Une réflexion s’imposait !

Au courant de l’année, une nouvelle équipe de niveau semi-professionnel est apparue. J’avais décidé d’y aller faire un tour pour tester si j’avais le potentiel de jouer à ce niveau. À ma grande surprise, j’ai été accepté dans l’équipe. Les quatre années de football qui ont suivies ont été les plus belles de ma vie.

Pourquoi ?

J’avais retrouvé l’essence de pourquoi j’aimais tant jouer au football ! Et non seulement je l’avais retrouvé,  j’y carburais à fond !!!

 

Les trois clés de la certitude

Alors, c’est quoi cette essence ?

Cette essence est justement le secret des athlètes. Ce secret, même si la majorité d’entre eux le vivent presque en tout temps, certains peuvent le perdre… comme je l’avais perdu. Curieusement, presque la totalité des athlètes ne sont pas capable de nommer c’est quoi ce secret, même s’ils le vivent.

Et quand ils le perdent, ils peuvent peut-être le nommer, mais n’en comprennent pas le sens ni son importance.

Prenons l’exemple d’un athlète professionnel pour lequel le niveau de performance diminue. Quand son niveau de performance ralenti pour deux ou trois matchs, on parle de baisse de régime, pas plus. Les coachs savent très bien, qu’au courant de la saison, chaque membre de l’équipe va l’expérimenter. Cela fait partie du sport.

Quand cette baisse de performance dure un peu plus longtemps, on commence à parler de période de léthargie. Et là, ça commence à être inquiétant.

Non seulement les fans et les journalistes commencent à s’impatienter; le coach, le directeur et le propriétaire de l’équipe aussi. Et parce que les autres commencent à s’impatienter, l’athlète commence à s’imposer une pression d’absolument performer. Il vient de tomber dans le piège.

À Montréal, le hockey est considéré presque comme une religion. Quand un joueur de l’équipe ne performe pas bien, toute la ville en parle. La pression des fans et des journalistes peut être très lourde. J’ai souvent vu des joueurs s’écrouler sous cette pression qu’ils s’imposent.

Voici un autre scénario où l’athlète s’écroule sous la pression. Lors du renouvellement, il signe un contrat d’un montant d’argent très important. Par exemple, il pouvait avoir un salaire de 1 million de dollars, pour le renouveler à 7 millions par année. Quand la saison commence, il s’impose de mieux performer puisqu’il fait plus d’argent. Un autre piège !

Pourtant, dans les deux cas, ils ont oublié le plus important.

 

Et c’est quoi le plus important ?

J’aime entendre qu’un joueur ou une équipe est dans une période de léthargie. J’attends toujours quand l’athlète ou l’équipe va recommencer à performer. Tout simplement parce qu’il va y avoir une entrevue avec l’athlète, ou le coach de l’équipe.

Et curieusement, c’est toujours les deux mêmes réponses qui reviennent, autant pour l’athlète que pour le coach. Si vous demandez aux athlètes, peu importe le sport, comment ils ont fait pour recommencer à bien à performer, ils vont répondre deux choses :

 

La première clé  JE SUIS REVENU À LA BASE !

Quand un athlète commence à moins bien performer, un état de stress intense s’installe, et peut même aller jusqu’à la panique ou même jusqu’au désespoir. Je le sais puisque j’ai travaillé avec plusieurs athlètes de différents niveaux; amateurs, professionnels… et certains ont même représenté le Canada dans des compétitions d’envergure internationale.

Dans cet état, la réaction instantanée est de commencer à forcer les choses. L’athlète commence à se mettre une pression d’absolument bien former et s’oblige à recommencer à bien performer rapidement. Alors, il force les choses. Toute son attention est concentrée à éviter le négatif, ce qui veut dire d’éviter de mal performer.

Que pensez-vous de ce qui va en résulter ? Une mauvaise performance !

Et le cercle vicieux continue puisqu’il va répéter le même schéma en espérant que la fois d’après, ça va être différent…

Ce n’est pas en répétant les mêmes choses que les choses changent. Au contraire, le message envoyé au cerveau est que de ne pas bien performer est la bonne chose à faire. Curieux, n’est-ce pas?

Forcer les choses veut dire que l’athlète commence à essayer quelque chose de nouveau en espérant que ça va changer rapidement. Et parce que ça ne fonctionne pas rapidement, il essaye une nouvelle façon de faire. Et ça ne fonctionne pas plus. Il ne fait qu’apprendre à se mettre en échec de plus en plus.

Le découragement commence à s’installer. Le stress augmente, la panique s’installe. Certains athlètes vont jusqu’à complètement abandonner.

Solution :

Alors, c’est quoi la solution ?

C’est de complètement arrêter de forcer les choses, et de revenir à la base. Ce qui veut dire, c’est de recommencer à simplement faire les choses de base.

Si la force de l’athlète est sa vitesse, simplement de recommencer à performer en vitesse et d’oublier les techniques. Si sa force est de frapper durement, alors de recommencer à simplement frapper durement. Si c’est d’avoir une excellente vision périphérique, de simplement recommencer à uniquement se concentrer à la vision périphérique.

Dans mon domaine, c’est facile de se perdre dans toute sorte de techniques sophistiquées. Quand les résultats ne concordent pas à la normale, je reviens à des techniques de base que je maîtrise. Et curieusement, la performance s’améliore automatiquement, sans avoir l’impression de faire le moindre effort.

Quand vous avez l’impression d’avoir perdu le contrôle, que peu importe ce que vous faites ne fonctionne pas, que votre niveau de confiance commence à baisser, que votre estime de vous-même commence à en prendre un coup… alors, c’est le signal de focaliser votre attention sur ce que vous faites simplement et naturellement, sans le moindre effort. C’est de concentrer votre attention sur les petites choses simples et sur ce que vous maitrisez.

Et ce qui est le plus simple chez l’humain est de respirer. C’est naturel et ne demande aucun effort conscient. Vous pouvez simplement concentrer votre attention sur respirer.

 

Pourquoi ça fonctionne ? 

Le principe est simple. Si vous commencer à moins bien performer, c’est que vous pensez trop. Vous devez arrêter de penser et faire quelque chose de tellement simple que vous n’avez pas à y penser comment bien le faire.

Qu’est-ce que vous faites déjà simplement ?

Qu’est-ce que vous faites… quand vous faites ce que vous faites… vous le faites avec l’impression que ça se fait naturellement… comme respirer ?

Qu’est-ce que vous maitrisez facilement, et qui vous ne demande aucun effort ?

Toutes ces choses, vous le faites déjà avec certitude. Alors quand vous les faites, vous activez la confiance qui est certitude. Et quand vous êtes dans la certitude, vous êtes dans cette image de vous qui est certitude. Ce qui veut dire que votre estime de vous-même est au niveau de l’amour inconditionnel de soi !

 

La deuxième clé –  J’AI RECOMMENCÉ À AVOIR DU PLAISIR !

Cette constatation est probablement la plus importante. Un athlète a commencé à jouer un sport parce qu’il avait du plaisir. En fait, c’est probablement au-delà du plaisir puisque c’est devenu une passion.

D’ailleurs, on dit bien « jouer » et non « travailler » à un sport. C’est toute la différence. Si on prend l’exemple d’un athlète professionnel ou olympique, il a atteint ce niveau en jouant au sport qu’il a choisi.

En cours de route, lorsque le niveau de performance augmente, beaucoup d’athlètes tombent dans le piège et oublient complètement cette notion de jouer. Leur sport est devenu un travail. Du coup, la passion et le plaisir de jouer disparaissent. Et quand le niveau de performance diminue, le niveau de confiance suit. Ce qui était un plaisir devient presqu’un fardeau.

Quand un athlète signe un contrat très lucratif, souvent il oublie les raisons qui lui ont permis de signer ce contrat. Il s’en impose et il exige plus de lui-même. Pourtant, la direction n’exige pas plus. Elle veut le même rendement, c’est tout. C’est d’ailleurs ce rendement qui lui a permis de signer le contrat lucratif.

En s’en exigeant plus, le plaisir commence à disparaître. La performance commence à diminuer. Au début, le niveau de confiance commence à légèrement diminuer et tout d’un coup… il descend en pente abrupte…

Et ce n’est pas un phénomène uniquement réservé aux athlètes. Avez-vous remarqué que, peu importe le contexte, du moment où vous vous exigez quelque chose, le plaisir disparaît ?

 

Solution

Tant et aussi longtemps qu’il y a cette exigence, le plaisir n’y est plus. Ce qui veut dire que la solution est simple; arrêter de s’exiger !

Si vous vous exigez la performance et la perfection, posez-vous la question :

– En quoi c’est si si important, pour moi, de m’exiger d’être performant ?

– En quoi c’est si important, pour moi, d’être parfait ?

Nécessairement, votre réponse va être en lien de combler l’amour et/ou la reconnaissance pour vous sentir en sécurité.

Ce qui veut dire que vous avez à vous libérer de certaines blessures émotionnelles en lien avec le manque d’amour, de reconnaissance et de sécurité.

De plus, la performance et le perfectionnisme sont des solutions de survie qui ont été adoptées dès un jeune âge pour vous faire aimer et pour avoir de la reconnaissance. Il est alors important de vous libérer de ces deux solutions de survie.

Et en vous libérant de celles-ci, vous allez nécessairement retrouver le plaisir dans votre vie…

Prenez quelques secondes… projetez-vous dans le futur… et représentez-vous votre vie, avec le plaisir de vivre…

– En quoi est-ce différent… maintenant ?

– Et quelle différence cela fait, le en quoi c’est différent… maintenant ?

 

La réponse du troisième secret ne se trouve pas nécessairement lors d’une entrevue quand un athlète recommence à bien performer. Par contre, vous pouvez l’entendre lors d’une entrevue, quand l’athlète a réussi la performance de sa vie.

J’aime beaucoup les Jeux Olympiques. Je trouve que c’est le moment où on retrouve l’esprit le plus pur de la compétition. C’est vrai que le sport est aujourd’hui contaminé par les substances illégales. C’est dommage. En même temps, c’est très représentatif de la société d’aujourd’hui; s’exiger la performance parfaite et d’être le (la) meilleur(e).

Il y a des beaux moments. Et ce n’est pas nécessairement la victoire de la médaille d’or. Certains athlètes réussissent des exploits extraordinaires en se dépassant. Ils réussissent leur meilleure performance à vie.

Et si vous demandez à chacun de ces athlètes, dans quel état d’être ils étaient lors de leur meilleure performance, ils vont tous répondre la même chose…

 

Le troisième secretLE CALME INTÉRIEUR

Il est curieux que, pour performer à leur meilleur, les athlètes vivent un calme profond à l’intérieur d’eux. C’est même paradoxal. On pense que pour bien performer, il est important de s’activer le plus possible.

C’est curieux que… la meilleure façon pour… performer à votre meilleur… est de plonger dans ce paradoxe de… calme intérieur…

C’est curieux que… la meilleure façon pour… facilement et rapidement faire des apprentissages et des intégrations… est de plonger dans ce paradoxe de… calme intérieur…

C’est curieux que… la meilleure façon pour… être dans la confiance qui est certitude… est de plonger dans ce paradoxe de… calme intérieur…

C’est curieux que… la meilleure façon pour… être dans l’estime de vous-même qui est amour inconditionnel de soi… est de plonger dans ce paradoxe de… calme intérieur…

C’est curieux que… la meilleure façon pour… revenir à la base… est de plonger dans ce paradoxe de… calme intérieur…

C’est curieux que… la meilleure façon pour… être dans le plaisir… est de plonger dans ce paradoxe de… calme intérieur…

Et surtout, c’est curieux que… la meilleure façon pour… être dans le calme intérieur… est de plonger dans ce paradoxe de… calme intérieur…

Et tout devient beaucoup plus facile… tout en s’amusant dans le plaisir de vivre !!!

Peut-être que vous vous demandez en quoi le calme intérieur est si important. La réponse est simple. Le système parasympathique. En fait, ce n’est pas tout à fait cela. C’est la chimie qui est créée au niveau des neurotransmetteurs et des hormones dans le corps, activés par le système parasympathique, qui permettent d’être à votre meilleur dans chacun des contextes de votre vie.

De plus, de l’activer, vous plongez à cet endroit… en vous… où se retrouve toutes les ressources… tous les outils… et toutes les forces intérieures… pour réussir, accomplir et réaliser tout ce que vous voulez… dans la certitude !!!

N’est-ce pas merveilleux ?

Je me doute bien de votre prochaine question :

Comment activer le système parasympathique ?

La façon la plus simple et naturelle de l’activer est de normalement et naturellement prendre de profondes respirations, en vous assurant d’expirer plus longtemps que vous inspirez. En même temps, c’est de porter votre inspiration le plus profondément dans le bas de votre ventre.

Du coup, les muscles et le mental se détendent. Lorsque vous aurez besoin de performer physiquement, alors les muscles vont s’activer dans leur plein potentiel. Et c’est la même chose pour votre mental. Quand vous avez besoin de performer au niveau du mental, comme de faire des apprentissages ou de trouver des solutions, alors il s’active dans son plein potentiel.

 

Qu’est-ce que vous pouvez apprendre des athlètes

pour être plus confiant, avec une meilleure estime de vous-même ?

Pour un athlète, la confiance n’est pas une question de confiance. C’est une question de certitude. Si vous êtes aux Jeux Olympiques, ce n’est pas le temps de commencer à avoir des doutes. Vous devez être dans la certitude que vous allez livrer le meilleur de vous-même.

Pour la majorité d’entre eux, ils activent les trois clés de la certitude. Ce qui est le plus curieux, si vous leur demandez qu’est-ce qu’ils activent, la très forte majorité ne le savent même pas. Même que la majorité des entraineurs de ces athlètes ne le savent même pas.

En fait, le secret est simple :
– Donner le meilleur de soi-même…
– Avec la certitude de donner le meilleur de soi-même…
– Tout en ayant du plaisir…
– Dans un calme intérieur…

 

Alors vous, maintenant, vous le savez le secret !!!

Comment vous allez maintenant, à partir de maintenant, les activer les 3 clés de la certitude dans votre vie?

 

J’ai maintenant trois questions pour vous :

Je me demande en quoi cet article a été maintenant utile pour vous ?

 

De quelle façon vous allez en bénéficier pour que vous puissiez commencer… maintenant… à être plus confiant qui est certitude, avec une meilleure estime de vous-même qui est amour inconditionnel de soi ?

 

Qu’est-ce que vous allez maintenant commencer à appliquer, dès maintenant… pour activer ces trois clés de certitude ?

 

P.S. Vous pouvez me le faire savoir en laissant un commentaire au bas de cet article.

 

P.S.S.  Si vous aimez cet article, partagez-le avec vos amis et amies !!!

 

 

Michel Gagné

Que la certitude et l’amour inconditionnel de vous-même soient avec vous !!!

 

 

© Michel Gagné et T.O.P.P. Confiance et Estime de soi – 2016